Quiconque veut décoller vers les plus beaux jours de l'année peut tout utiliser mais pas une annulation ou un report du vol de vacances réservé. Mais ce n'est pas si rare. Parfois quelque vol ont récemment dû annuler plusieurs vols à court terme parce que le personnel s'est présenté en masse pour cause de maladie et que les avions n'ont pas pu décoller. Les vacanciers ne peuvent pas éviter les désagréments que cela entraîne mais ils ont des moyens légaux de se faire rembourser au moins une partie des frais de voyage pour les désagréments subis. Dans certains cas, des centaines d'euros sont en jeu.
Conseil 1 : il existe des règles claires en matière d'indemnisation
Les voyageurs peuvent s'attendre à une centaine d'euros maximum pour le dédommagement par passager en cas de problème avec leur vol, s'ils ont confirmé leur réservation à l'avance et se sont présentés à l'heure au comptoir d'enregistrement. Le montant de l'indemnisation dépend de la distance du vol et de l'importance du retard. Et peu importe le prix du vol. À quoi cela ressemble-t-il en détail ? Toute personne qui manque une correspondance parce que le premier vol a été retardé a généralement droit à une indemnisation. La Cour suprême fédérale a également établi entre-temps des règles d'indemnisation claires et très strictes en faveur des passagers si une compagnie aérienne annule un vol à court terme, propose un vol avec une autre compagnie et que des retards surviennent.
Les tribunaux doivent parfois entrer dans les détails pour calculer l'indemnisation. Par exemple, la question de l'itinéraire de vol, qui détermine le montant de l'indemnisation. Le tribunal de grande instance a été confronté à la question de la distance à prendre comme base lorsqu'un vol se compose de deux vols, dont seul le second est annulé. Dans cette affaire, les plaignants voulaient prendre un vol, mais il n'y avait plus de correspondance car le vol a été annulé. Les plaignants ont chacun demandé centaine euros de compensation parce que la distance est de plus de 3500 kilomètres. De plus, lorsque l'on voyage avec des enfants, les tribunaux ont tendance à être conviviaux. Dans une décision juridiquement contraignante du tribunal régional, il a été clairement établi qu'un report considérable d'un vol de voyage à forfait est déraisonnable si un enfant en bas âge est à bord. Ainsi, un passager peut réserver un vol de remplacement et en facturer les coûts à l'organisateur de voyages si la durée du vol dépasse cinq heures.
Le litige portait désormais sur la question de savoir si un report d'heure de vol constituait un manque de déplacement ou simplement un désagrément le tribunal s'est rallié à l'avis du client car la période de quatre heures normalement acceptable en cas de report était dépassée. En outre, le client avait délibérément voulu prendre l'avion à midi. Le report du vol était donc inacceptable. La Cour européenne de justice a également précisé que les droits des passagers à une indemnisation ont certaines limites. Par exemple, trois passagers qui ont été retardés dans leur voyage n'ont pas voulu se contenter d'une compensation pour un vol de plus de 1500 kilomètres. Leur argument, qu'ils ont d'abord porté devant le tribunal de grande instance était qu'ils avaient parcouru un total de 1656 kilomètres en raison de la liaison de transfert et qu'ils insistaient pour obtenir plus d'argent. Mais les juges, auxquels l'affaire avait été renvoyée pour une clarification fondamentale, n'ont pas accepté cet argument. Le facteur décisif pour le calcul de la compensation a été la distance linéaire et ce n'est que 1326 kilomètres.
Conformément au règlement européen, le droit à indemnisation s'applique aux compagnies aériennes basées dans l'Union européenne. Pour d'autres, il est décisif de savoir si l'avion de vacances a décollé dans l'UE. La force majeure annule la demande. Il s'agit notamment des grèves du personnel au sol, des menaces terroristes et des tempêtes, mais pas des défauts techniques. Si le vol est retardé de plus de cinq heures, le passager peut annuler le voyage. Cela coûtera cher à la compagnie aérienne. Elle doit rembourser les frais de billet. Elle pourrait même devoir payer des dommages et intérêts. Dans ce cas, les coûts d'un transport de remplacement ou d'un hôtel sont en jeu.
Conseil 2 : règles empiriques pour la procédure
Les vacanciers doivent rendre la compagnie aérienne paiement d'une compensation et le voyagiste réduction du prix du voyage responsables en cas de problèmes. Une plainte écrite est conseillée. D'ailleurs, vous pouvez prendre votre temps, car les réclamations sont valables pendant trois ans. La lettre doit indiquer clairement et justifier la demande d'argent en faisant référence au règlement européen sur les droits des passagers aériens et fixer un délai de deux à trois semaines pour le paiement. Les lettres types correspondantes sont disponibles en ligne. Pendant que vous êtes encore à l'aéroport, vous devez également demander à la compagnie aérienne de confirmer les problèmes spécifiques qui se sont posés. En cas de réponse négative, les personnes concernées ne sont pas obligées de consulter immédiatement un avocat. Le bureau de conciliation pour les transports publics fournit également des conseils gratuits.
Conseil 3 : ce sont vos droits à l'aéroport
Les passagers qui doivent attendre plus de deux heures pour leur départ ont également le droit d'être nourris et de recevoir des boissons en cas de force majeure. Dans des cas extrêmes, il existe même un droit de se retirer dans une chambre d'hôtel.
Conseil 4 : la re-planification des vols doit être annoncée
Juridiquement, il est incontestable que la re-planification des vols peut se produire dans le secteur du charter. Toutefois, les experts juridiques soulignent que les vacanciers doivent avoir la possibilité de s'adapter à la nouvelle situation. Par conséquent, le changement de date doit être annoncé en temps utile au moins 14 jours avant le début du voyage. Au tribunal, cependant, les jours d'arrivée et de départ ne sont pas considérés comme des vacances, mais plutôt comme un tampon pour l'arrivée et le départ.
Conseil 5 : renseignez-vous à temps
Il vaut toujours la peine de lire les petits caractères. L'organisateur doit indiquer dans le contrat qu'il se réserve le droit d'apporter des modifications. Les vacanciers ont de bonnes chances d'être indemnisés en cas de transfert si le délai de 14 jours n'a pas été respecté. Vous pouvez également insister pour obtenir une réduction de prix pour une nuit trop courte en raison d'un changement de programme de vol.